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Un black-out coûterait entre deux et quatre milliards par jour

Hier, Guy Parmelin a évoqué un scénario testé en 2014 en cas de panne prolongée. La Suisse serait «particulièrement vulnérable».

13 janv. 2017, 00:20
Bundesrat Guy Parmelin, Vorsteher Eidgenoessisches Departement fuer Verteidigung, Bevoelkerungsschutz und Sport, VBS, spricht wahrend des 11. Schweizerischen Stromkongresses, am Donnerstag, 12. Januar 2017 in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex)

 SCHWEIZ STROMKONGRESS

Une panne d’électricité prolongée coûterait entre 2 et 4 milliards de francs par jour, voire 6 milliards en tenant compte des conséquences immatérielles ou indirectes. Guy Parmelin évoquait un scénario testé en 2014 lors du 11e Congrès suisse de l’électricité, qui se déroule à Berne jeudi et vendredi.

Un black-out n’est pas une utopie, selon Guy Parmelin. Dans l’hypothèse d’une pénurie, «nous serions particulièrement vulnérables à des problèmes d’éclairage, de chauffage ou encore d’hygiène». «Imaginons un instant que la coupure d’électricité se prolonge au-delà de l’effet de surprise pendant un jour, voire une semaine...»

Le manque de ressources électriques entraînerait l’arrêt des transports, imposerait le silence aux télécommunications, empêcherait toute transaction financière. Les processus logistiques et d’infrastructures gérés par voie électronique seraient vulnérables.

Le ministre de la Protection de la population évoquait une situation théorique testée en 2014 par le Réseau national de sécurité (RNS). Celle-ci prévoyait une panne de...

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