L’initiative UDC sur le renvoi des étrangers criminels, soumise en votation le 28 février prochain, ne semble pas avoir d’enjeu économique. Pourtant le Conseil fédéral fait référence, dans son message, à l’accord sur la libre circulation des personnes, car celui-ci octroie des droits aux individus en situation d’expulsion.
Une jeune femme bien intégrée pourrait ainsi être expulsée après avoir endommagé un bâtiment avec un graffiti parce que, quelques années plus tôt, elle a insulté son voisin, avait expliqué Simonetta Sommaruga mardi dernier, au moment de lancer la campagne contre l’initiative de mise en œuvre.
Swissmen confirme participer financièrement à la campagne du non, a indiqué Ivo Zimmermann, porte-parole de la faîtière de l’industrie des machines, revenant sur une information de la «SonntagsZeitung». Il n’a en revanche pas voulu préciser le montant.
Opposition molle des milieux économiques
Interpharma n’a pas non plus précisé la somme investie, mais le directeur de la...