Doris Leuthard sait ce qui l’attend. La démocrate-chrétienne argovienne, que son parti surnomme affectueusement «Super Doris», va présider la Confédération pour la deuxième fois en 2017. Elle avait déjà été présidente en 2010. La populaire ministre de l’Energie et des Transports devrait rendre un peu de couleur à une fonction à laquelle le président actuel, Johann Schneider-Ammann, n’est pas parvenu à donner beaucoup de relief, si l’on excepte son fameux discours sur «le rire, c’est bon pour la santé».
L’élection était attendue. C’est pourquoi l’attention se focalise sur le score obtenu auprès de l’Assemblée fédérale. Doris Leuthard a été élue, hier, par 188 voix sur 207 bulletins valables. Dans la foulée, le socialiste fribourgeois Alain Berset accède à la vice-présidence avec un résultat comparable: 187 voix sur 206 bulletins valables.
UDC encore fâchée...
Il est inhabituel que les scores de la présidence et de la vice-présidence soient aussi proches. Selon...