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Sports d'hiver: les remontées mécaniques souffrent d'une première moitié d'hiver douce

Un mois de janvier très doux a succédé à un mois de décembre sans neige. La première moitié de la saison d'hiver a été difficile pour les entreprises de remontées mécaniques, avec un recul du nombre d'hôtes et du chiffre d'affaires par rapport à l'année dernière.

08 févr. 2016, 16:31
Les conditions climatiques des mois de décembre et janvier n'ont pas été favorables aux entreprises de remontées mécaniques. (illustration)

Un mois de janvier très doux a succédé à un décembre sans neige. La première moitié de la saison d'hiver n'enchante pas les entreprises de remontées mécaniques. Le nombre d'hôtes a reculé de 7,5% et le chiffre d'affaires de 12,8% par rapport à l'année dernière.

La neige artificielle palie le manque d'or blanc en de nombreux endroits, mais "le temps presque printanier n'a guère laissé l'ambiance hivernale s'installer en plaine", indiquent lundi les Remontées Mécaniques Suisses (RMS) dans un communiqué. Ce qui influe directement sur les envies de sports d'hiver.

L'absence de flocons a particulièrement touché le Tessin. Le canton italophone enregistre une baisse de 90,5% du nombre d'hôtes et de 72,1% du chiffre d'affaires. Le franc fort n'allège pas la situation, relève encore le texte.

Dans le détail, les Alpes vaudoises et fribourgeoises signalent une baisse de 16,8% du nombre de visiteurs en comparaison de l'année passée et les Grisons un repli de 15,3%.

Neige de février

Les autres régions de Suisse limitent la casse. Les remontées mécaniques valaisannes ont transporté 6,1% de clients en moins et celles de Suisse centrale 5,1% en moins. Seul l'Oberland bernois a enregistré une hausse de 2,5% de touristes. Mais son chiffre d'affaires a reculé de 4,3%.

Une petite lueur d'espoir est apparue avec les chutes de neige des derniers jours, alors que les vacances scolaires battent leur plein. "Les stations de sports d'hiver annoncent des taux de réservation réjouissants", notent les RMS.

Mais ces sites ne se font pas d'illusions, "la majorité des domaines skiables ne pourront pas compenser les recettes qui ont manqué jusqu'ici".

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