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Rien n’interdirait de donner le sexe de l’embryon avant 3 mois

25 févr. 2017, 00:38

Les futurs parents devraient pouvoir connaître le sexe de l’embryon au cours des 12 premières semaines de grossesse, selon la Commission nationale d’éthique dans le domaine de la médecine humaine (CNE). Une prise de position qui s’oppose au projet du Conseil fédéral.

Les possibilités de tests prénataux s’améliorent et se multiplient constamment, souligne la CNE hier dans un communiqué. Elle mentionne l’introduction récente du test prénatal non invasif (NIPT - Non Invasive Prenatal Testing). Or «aucun argument convaincant ne permet de justifier l’interdiction de communiquer à la femme enceinte le sexe de l’embryon pendant les douze premières semaines», estime la commission.

La législation interdit actuellement de procéder à un examen prénatal pour déterminer le sexe de l’embryon. «Mais dès lors que le sexe est déterminé lors du dépistage de certaines maladies, il n’existe pas de raison convaincante d’en interdire la communication», fait valoir la CNE. La révision de...

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