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Réseaux sociaux: les parlementaires suisses commentent le Brexit

Le Brexit fait exploser le nombre de commentaires sur les réseaux sociaux. Les parlementaires fédéraux ne sont pas en reste, autant pour livrer leurs commentaires que pour analyser les conséquences du vote pour la Suisse.

24 juin 2016, 12:06
Die Sonne scheint durch das Fenster an der Decke des Nationalrats, waehrend der Debatte zum Nationalstrassen- und Agglomerationsstrassenfonds (NAF) im Nationalrat waehrend der Sommersession der Eidgenoessischen Raete, am Mittwoch, 15. Juni 2016, in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)

 

Là où tous s'accordent, c'est sur le fait que "ça va être encore plus difficile pour la Suisse de négocier l'après 9 février", comme l'écrit Manuel Tornare (PS/GE).

 

 

La Suisse doit désormais résoudre elle-même ses propres problèmes. Et ça ne sera pas plus simple, renchérit Cédric Wermuth (PS/AG). C'est le moment de mettre les bouchées doubles, résume Carlo Sommaruga (PS/GE).

 

 

Il n'y aura "pas de négociations spéciales pour la Grande-Bretagne", c'en est "aussi fini des négociations spéciales pour la Suisse", ajoute pour sa part Eric Nussbaumer (PS/BL) sur Twitter.

Accord à conclure avec Londres

Berne doit en revanche "conclure le plus vite possible de bons accords bilatéraux avec la Grande-Bretagne dans les domaines centraux", demande Christian Wasserfallen (PLR/BE) d'après lequel "les Anglais ont osé et voté plus de Suisse".

A l'interne, il faudra "très rapidement voter un article constitutionnel pour prolonger la mise en oeuvre de la décision du 9 février 2014", estime Dominique de Buman (PDC/FR).

 

 

Si gauche et droite s'accordent plutôt sur la nécessité pour la Suisse de trouver une solution à l'aune du Brexit, ils sont loin de partager l'analyse du résultat. Christian Wasserfallen juge que, "indépendamment du résultat, la démocratie a gagné et ça compte".

 

 

 

Déficit démocratique de l'UE

Une démocratie à laquelle l'Europe n'est pas habituée, selon Yves Nidegger. Le conseiller national UDC genevois affirme ainsi que "l'UE (a été) rattrapée par son déficit démocratique".

 

 

A l'opposé, Carlo Sommaruga résume assez bien le sentiment de la gauche: "les politiques libérales (ont été) prises à leur propre piège", écrit-il sur son compte Twitter. "Un vote qui montre la souffrance sociale en Europe".

L'ex-conseiller national et président du PDC Christophe Darbellay relève, lui, que "cette Europe ne fait plus rêver".

 

 

Comme pour lui faire écho, Adèle Thorens (Verts/VD) écrit "quel choc; j'ai mal à mon rêve européen".

 

 

 
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