Là où tous s'accordent, c'est sur le fait que "ça va être encore plus difficile pour la Suisse de négocier l'après 9 février", comme l'écrit Manuel Tornare (PS/GE).
Brexit: contrairement à ce qui se dit, ça va être encore plus difficile pour la Suisse. (Après 9 février).
— Manuel Tornare (@ManuelTornare) 24 juin 2016
La Suisse doit désormais résoudre elle-même ses propres problèmes. Et ça ne sera pas plus simple, renchérit Cédric Wermuth (PS/AG). C'est le moment de mettre les bouchées doubles, résume Carlo Sommaruga (PS/GE).
#Brexit: @SwissmissionEU c'est le moment de mettre les bouchées doubles pour un accord sur #ALCP
— Carlo Sommaruga (@CarloSommaruga) 24 juin 2016
Il n'y aura "pas de négociations spéciales pour la Grande-Bretagne", c'en est "aussi fini des négociations spéciales pour la Suisse", ajoute pour sa part Eric Nussbaumer (PS/BL) sur Twitter.
Accord à conclure avec Londres
Berne doit en revanche "conclure le plus vite possible de bons accords bilatéraux avec la Grande-Bretagne dans les domaines centraux", demande Christian Wasserfallen (PLR/BE) d'après lequel "les Anglais ont osé et voté plus de Suisse".
A l'interne, il faudra "très rapidement voter un article constitutionnel pour prolonger la mise en oeuvre de la décision du 9 février 2014", estime Dominique de Buman (PDC/FR).
Brexit : la Suisse devrait très rapidement voter un article constitutionnel pour prolonger le delà de mise en œuvre de la décision de 2014.
— Dominique de Buman (@DdeBuman) 24 juin 2016
Si gauche et droite s'accordent plutôt sur la nécessité pour la Suisse de trouver une solution à l'aune du Brexit, ils sont loin de partager l'analyse du résultat. Christian Wasserfallen juge que, "indépendamment du résultat, la démocratie a gagné et ça compte".
Déficit démocratique de l'UE
Une démocratie à laquelle l'Europe n'est pas habituée, selon Yves Nidegger. Le conseiller national UDC genevois affirme ainsi que "l'UE (a été) rattrapée par son déficit démocratique".
L'Union européenne rattrapée par son déficit démocratique.
— Yves Nidegger (@YvesNidegger) 24 juin 2016
A l'opposé, Carlo Sommaruga résume assez bien le sentiment de la gauche: "les politiques libérales (ont été) prises à leur propre piège", écrit-il sur son compte Twitter. "Un vote qui montre la souffrance sociale en Europe".
L'ex-conseiller national et président du PDC Christophe Darbellay relève, lui, que "cette Europe ne fait plus rêver".
#Brexit ou pas, l'Europe doit devenir moins bureaucratique et plus fédéraliste. Celle-là ne fait plus rêver. @RTSinfo
— Christophe Darbellay (@C_Darbellay) 24 juin 2016
Comme pour lui faire écho, Adèle Thorens (Verts/VD) écrit "quel choc; j'ai mal à mon rêve européen".
#Brexit Quel choc. J'ai mal à mon rêve européen.
— Adèle Thorens (@adelethorens) 24 juin 2016