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Réseau mobile: Doris Leuthard donne 4 ans à la Suisse pour passer à la 5G

Doris Leuthard donne 4 ans à la Suisse pour ne pas manquer le virage de la 5G. La présidente estime que les entreprises risquent d'être pénalisées face aux enjeux de l'économie numérique passé ce délai.

25 août 2017, 15:45
Sans de bonnes infrastructures pour la 5G, "la Suisse ne fera jamais partie des chefs de file de la numérisation", selon Doris Leuthard. (illustration)

La Suisse a 4 ans pour ne pas manquer le virage du réseau mobile 5G. Passé ce délai, la présidente de la Confédération Doris Leuthard a estimé vendredi à Genève que les entreprises risquent d'être pénalisées face aux enjeux de l'économie numérique.

Le rythme des aménagements des infrastructures sera décisif "dans les prochaines années", a-t-elle dit, lors de l'assemblée générale de la faîtière economiesuisse. Elle en fait une priorité avec la formation continue, notamment des plus de 50 ans, pour préparer les entreprises à l'économie numérique. Si les Suisses doivent travailler plus longtemps, Mme Leuthard veut un pacte avec les syndicats pour un meilleur encadrement de ces personnes.

Données qui doublent

Mardi, economiesuisse avait appelé dans une étude à éviter de taxer la robotisation ou d'interdire Uber. L'organisation avait aussi exhorté à mieux encourager le libre développement des débits internet et la coopération entre l'économie et les hautes écoles. En janvier dernier, un rapport du Conseil fédéral partageait cet avis.

Pour la cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), rien ne pourra être mis en oeuvre sans le prochain réseau mobile 5G. Les données qui circulent "doublent presque chaque année", a ajouté Doris Leuthard. Sans de bonnes infrastructures pour la 5G, "la Suisse ne fera jamais partie des chefs de file de la numérisation".

Vaudois élu vice-président

Et de déplorer les craintes de certains parlementaires en raison d'éventuelles conséquences sur la santé. " Il faut y arriver. Dans 4 ans, ce sera le plus gros problème", ajoute la présidente de la Confédération qui souligne l'importance de faciliter le cadre pour les entreprises, désireuses de s'adapter au numérique.

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