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Ramifications néonazies à l’armée

12 déc. 2017, 00:45
ARCHIV - Rekruten der Aufklaerer Rekrutenschule in Thun waehrend einer Marschpause, aufgenommen am 15. August 2007. - Ausbildungsdienste im Ausland sollen fuer Milizsoldaten freiwillig bleiben. Berufsmilitaers und ziviles Personal des Verteidigungsdepartementes (VBS) koennen aber ins Ausland abkommandiert werden. Der Nationalrat hat am Dienstag 9. Dezember 2008 mit einer Koalition SVP-Links-Gruen mit 98 zu 75 Stimmen daran festgehalten, dass Auslandeinsaetze nicht befohlen werden duerfen. Er lehnte einen Kompromissantrag ab, dass die Miliz nur ins Ausland gehen muss, wenn das Ausbildungziel im Inland nicht erreicht werden kann. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) SCHWEIZ ARMEE AUSLANDEINSAETZE MILITAER AUSLAND

Misanthropic Division Switzerland: le nom ne dit pas grand-chose de prime abord. Prêtez-y attention, car il désigne un réseau néonazi implanté en Suisse. Et pas n’importe lequel. D’origine ukrainienne, le groupe a attiré l’attention du Service de renseignement de la Confédération (SRC), qui relève ses références à des figures du national-socialisme (nazisme) et ses soutiens venus d’extrémistes de droite de divers pays.

En Suisse, ses ramifications s’étendent jusque dans l’armée: des sous-officiers de milice figurent parmi les 120 sympathisants apparaissant sur le réseau Facebook du groupe.

Trois sous-officiers

Notre enquête a relevé au moins cinq cas, dont trois sous-officiers. L’un d’eux, un Valaisan, sous-officier supérieur, a manifesté par deux fois sa sympathie («like») sur le réseau internet Facebook pour les emblèmes néonazis de la Misanthropic Division Switzerland, indiquent des captures d’écran effectuées. L’homme est sergent-major chef. La précision du grade est d’importance, puisque celui-ci lui octroie un rôle clé dans...

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