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Pollution de l'air: la Suisse peut mieux faire

Les valeurs-limites en matière de pollution de l'air ont une nouvelle fois été atteinte en Suisse en 2015. Même si la situation n'empire pas, de nombreux efforts restent à faire pour améliorer la qualité de notre environnement.

23 sept. 2016, 16:40
L'objectif fixé dans la loi n'est toujours pas atteint en Suisse.

La pollution de l'air suisse en 2015 était comparable à celle des années précédentes. Selon les résultats du Réseau national d'observation des polluants atmosphériques, des progrès restent à faire.

Malgré l'amélioration obtenue au cours des 20 dernières années, les valeurs-limites d'immission pour l'ozone, le dioxyde d'azote (NO2) et les poussières fines ont encore été dépassées en 2015. Ces trois polluants posent un problème sanitaire sur l'ensemble du territoire suisse.

Inflammations des voies respiratoires, irritation des yeux, renforcement des effets des allergènes, troubles du rythme cardiaque: les symptômes sont nombreux. Lors de fortes concentrations, on constate en outre un nombre accru d'hospitalisations et de décès liés aux complications respiratoires, écrit l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans son rapport publié vendredi.

Comme les années précédentes, la valeur-limite d'immission de 120 microgrammes par mètre cube (μg/m3) pour la moyenne horaire a été dépassée dans toutes les stations de mesure. Les excès les plus fréquents ont été mesurés au Tessin et à moyenne altitude (environ 1000 mètres) sur le versant nord des Alpes.

Dans les centres-villes, la moyenne annuelle limite a été plusieurs fois dépassée pour le dioxyde d'azote (NO2). Les concentrations de poussières fines respirables y ont été également nettement supérieures aux valeurs-limites.

Les conditions météo très instables durant l'hiver 2015 avec de fréquents épisodes de vents et de précipitations ont favorisé la dispersion des polluants atmosphériques. L'été fut lui particulièrement ensoleillé et plus chaud que la moyenne. En conséquence, les concentrations d'ozone mesurées en 2015 sont les plus élevées des cinq dernières années.

Objectif pas atteint

L'objectif fixé dans la loi n'est donc pas encore atteint, poursuit l'OFEV. Toute mesure pour réduire les émissions de polluants se justifie.

Il faut en tenir compte pour chaque décision en matière de transports, d'énergie, d'aménagement du territoire, d'agriculture ou de finances, dit l'office. La pollution de l'atmosphère ne s'arrêtant pas aux frontières, des efforts sont également nécessaires à l'échelle internationale.

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