Cinq milliards de francs par an. La majorité de droite du parlement était parvenue à imposer il y a un an ce plafond rehaussé pour le budget de l’armée. Et le Conseil fédéral avait dû s’y plier, bien qu’opposé pour des raisons de rigueur budgétaire.
Ce mandat parlementaire sera respecté. Cependant, le ministre de la Défense Guy Parmelin propose de moins dépenser dans un secteur majeur: l’armement. Présenté hier à la presse, le message sur l’armée 2017 comprend un programme d’armement de 900 millions, contre quelque 1,3 milliard en 2015 et 2016.
Parmelin ne s’affole pas
Le conseiller fédéral vaudois n’y voit pas de raisons de s’affoler. «Ce n’est pas l’épaisseur de l’enveloppe qui compte, mais bien la qualité de son contenu. Il est préférable d’investir dans des projets arrivés à maturité.» Car les desseins pas aboutis tendent à créer des problèmes: report, reste de crédits, voire lacune dans l’équipement....