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«Nous ne voulons pas de la Cour de l’UE»

Le président Gerhard Pfister pose ses conditions sur l’Europe. Il prône aussi un suivi des immigrés.

29 mai 2017, 00:41
CVP-Praesident Gerhard Pfister spricht anlaesslich der Delegiertenversammlung der CVP Schweiz, am Samstag, 29. Oktober 2016, in Morschach. (KEYSTONE/Urs Flueeler)

 SCHWEIZ PARTEI CVP DELEGIERTENVERSAMMLUNG

Voilà un peu plus d’un an que Gerhard Pfister préside aux destinées du Parti démocrate-chrétien. L’occasion de revenir sur les relations avec l’Union européenne (UE), ses projets en matière de religion et la votation prochaine sur la réforme des retraites.

«Votre» conseillère fédérale PDC Doris Leuthard veut conclure, d’ici la fin de l’année, un accord-cadre institutionnel avec l’UE. Cela ne peut que vous déplaire, vous qui désirez stopper les négociations...

Je suis très content du travail de Doris Leuthard (rires). Elle a juste une autre tâche que la mienne, elle est conseillère fédérale et, cette année, présidente de la Confédération. Mais je trace une ligne rouge: pas question de se soumettre aux juges étrangers de la Cour de justice de l’UE (CJUE).

Le Conseil fédéral tient justement à la CJUE. Le PDC se rangerait-il dans le camp des opposants, avec l’UDC?

Je suis convaincu que le PDC sera rejoint par...

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