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Mieux aider les victimes de traque

En Suisse, une femme sur six et un homme sur vingt sont touchés par le harcèlement obsessionnel. La directrice du Bureau de l’égalité veut améliorer la situation.

15 nov. 2017, 02:12
Une jeune femme utilise son telepone portable 

Images d'illustration sur les smartphones et les reseaux sociaux.



Neuchatel, le 11 fevrier 2016 

Photo : Lucas Vuitel

Le harcèlement obsessionnel ne menace pas que la vie privée des célébrités hollywoodiennes. En Suisse, le stalking touche de plus en plus d’anonymes, notamment via les nouvelles technologies de communication. Pourtant, ce problème est souvent banalisé. Il est donc «impératif d’informer les milieux concernés (police, autorités de protection de l’enfant et de l’adulte, programmes de prise en charge des auteurs de violence domestique) et de les inciter à mieux collaborer. La situation n’est pas encore satisfaisante», estime Sylvie Durrer, directrice du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes. Celui-ci a réuni 220 professionnels, d’une vingtaine de cantons, lors d’un congrès sur le stalking, hier à Berne.

Qu’est-ce que le stalking?

C’est le fait de poursuivre, harceler ou menacer intentionnellement une personne par des agissements répétés et suscitant la gêne ou la peur chez la victime. Cela se manifeste par l’envoi de centaines, voire des milliers de courriels, de textos...

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