Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Mercenaires: Berne interdit à une société de sécurité de former des forces de sécurité à l'étranger

Depuis le 1er septembre 2015, les Suisses ne peuvent plus jouer les mercenaires à l'étranger. La Confédération a fait appliquer cette nouvelle loi en juin dernier, en interdisant à une société de sécurité privée de former des hommes à l'étranger et de leur offrir un appui logistique.

23 août 2016, 15:46
La nouvelle loi vise à assurer la neutralité de la Suisse dans les conflits (illustration).

Pour la première fois en Suisse, une entreprise de sécurité privée a été interdite de réaliser un mandat à l'étranger. La société en question voulait développer les forces de sécurité dans un état étranger et les appuyer logistiquement.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé mardi à l'ats une information en ce sens de l'émission "Heute Morgen" de la radio alémanique SRF.

La décision d'interdiction a été rendue en juin dernier. Le DFAE ne donne pas d'information sur la raison de cette décision. A cause de la protection des données, il ne précise pas non plus quelle entreprise ni quel état étranger sont concernés.

L'interdiction s'appuie sur la loi concernant les prestations de sécurité privées à l'étranger et les ordonnances correspondantes qui sont entrées en vigueur le 1er septembre 2015. Depuis cette date, les entreprises privées ne peuvent plus offrir des services de mercenaires à l'étranger. La loi doit permettre de préserver la neutralité suisse.

Obligation de déclarer

Les sociétés de sécurité doivent désormais déclarer auprès du DFAE les activités qu'elles entendent mener hors des frontières. Si des indices concernant un soutien opérationnel ou logistique à des forces armées ou à des organes de sécurité apparaissent, les services de Didier Burkhalter mettent le holà.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias