Sous pression, la SSR peut compter sur le soutien du Conseil des Etats. Une majorité de sénateurs ont témoigné hier de leur attachement aux programmes télévisuels et radiophoniques de la RTS et des divisions des autres régions linguistiques. L’entreprise suisse, qui bénéficie d’une redevance de 1,2 milliard de francs par année, ne pourra pas compter sur le même appui au sein du Conseil national où le débat s’annonce houleux.
L’émotion était déjà palpable hier, alors que les sénateurs devaient uniquement prendre acte d’un rapport réclamé par sa commission des transports et des télécommunications. Ce rapport, présenté en juin par le Conseil fédéral, plaide pour le maintien du système actuel. Le financement de la SSR, qui repose sur la redevance (à plus de 70%) et la publicité, n’est pas remis en cause. Ses programmes de divertissement et sa présence sur internet non plus. La SSR doit au contraire renforcer son offre...