Les hôteliers sont suspendus à la décision du Conseil des Etats. Ils sauront demain si le taux réduit de TVA dont bénéficient les prestations d’hébergement sera définitivement ancré dans la loi. Ce taux spécial de 3,8% avait été introduit à titre provisoire, en 1996, pour alléger les charges de la branche, mais il a depuis lors été prorogé à cinq reprises.
L’industrie du tourisme en a assez de ce provisoire qui dure. Elle voudrait éliminer une fois pour toute l’épée de Damoclès qui pèse sur la tête des hôteliers.
Le Conseil national l’a écoutée. Il a voté, le 4 mai dernier, en faveur de la pérennisation du taux réduit. Il ne manque plus que le feu vert des Etats pour que la branche obtienne gain de cause.
Une branche d’exportation
Le taux de 3,8% est en vigueur jusqu’à la fin de l’année. La branche en retire une économie de près...