Le changement ne concerne que quelques rues dans cinq villes alémaniques, mais, pour les principaux concernés, c’est un symbole fort: «Sur une véloroute, j’ai l’impression que la rue appartient aux cyclistes. C’est bien sûr subjectif. Mais cela renforce le sentiment de sécurité», explique David Wüest-Rudin, président de l’association Pro Velo des deux Bâle. La ville rhénane est l’une des cinq cités, exclusivement alémaniques, testant ces rues où les cyclistes ont la priorité.
L’appellation française n’a pas encore été arrêtée, précise l’Office fédéral des routes (Ofrou), qui supervise les essais menés à Bâle, Berne, Lucerne, Saint-Gall et Zurich. Le nom «véloroute» est utilisé en France, tandis que les Belges parlent de «RER-vélo» et certains, en Suisse, de «voies express vélo» ou «d’autoroutes cyclables».
Le principe: les cyclistes ont la priorité sur ces tronçons, où la vitesse maximale est limitée à 30 km/heure. Surtout: la priorité de droite est supprimée, ce qui...