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«Le sentiment que la rue est à nous»

Existant depuis longtemps dans plusieurs pays étrangers, les véloroutes sont testées en Suisse alémanique. Si l’essai est concluant, il faudra adapter les ordonnances de loi.

23 déc. 2016, 01:17
Eine Verkehrstafel mit der Aufschrift "Velostrasse", aufgenommen am Montag, 28. November 2016, an der Velostrasse Scheuchzerstrasse in Zuerich. Die Stadt Zuerich testet ab Montag, 28. November 2016, im kleinem Rahmen ein neues Verkehrsregime. Auf zwei Achsen werden sogenannte Velostrassen eingerichtet, auf denen die Radler Vortritt gegenueber dem einmuendenden Verkehr haben. (KEYSTONE/Christian Beutler) SCHWEIZ ZUERICH VELOROUTE

Le changement ne concerne que quelques rues dans cinq villes alémaniques, mais, pour les principaux concernés, c’est un symbole fort: «Sur une véloroute, j’ai l’impression que la rue appartient aux cyclistes. C’est bien sûr subjectif. Mais cela renforce le sentiment de sécurité», explique David Wüest-Rudin, président de l’association Pro Velo des deux Bâle. La ville rhénane est l’une des cinq cités, exclusivement alémaniques, testant ces rues où les cyclistes ont la priorité.

L’appellation française n’a pas encore été arrêtée, précise l’Office fédéral des routes (Ofrou), qui supervise les essais menés à Bâle, Berne, Lucerne, Saint-Gall et Zurich. Le nom «véloroute» est utilisé en France, tandis que les Belges parlent de «RER-vélo» et certains, en Suisse, de «voies express vélo» ou «d’autoroutes cyclables».

Le principe: les cyclistes ont la priorité sur ces tronçons, où la vitesse maximale est limitée à 30 km/heure. Surtout: la priorité de droite est supprimée, ce qui...

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