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Le projet d’intégration des réfugiés dans l’agriculture a du mal à s’enraciner

Le canton de Neuchâtel craint que les migrants ne soient utilisés comme une main-d’œuvre à prix cassés. Le projet national se poursuit, quant à lui, doucement, notamment en Valais.

29 mars 2016, 01:04
Portrait de Daniel Gross, agriculteur qui s'occupe d'un stagiaire etranger. 



Fontaines, le 26.10.2015



Photo : Lucas Vuitel

Les réfugiés ne travaillent plus dans l’exploitation agricole qui les a accueillis à Neuchâtel. Après un mois et demi de formation, l’expérience s’est achevée et le programme d’intégration est en stand-by. Le canton faisait pourtant figure de précurseur avec sa formation agricole destinée aux réfugiés.

Le projet pilote lancé l’année dernière par l’Union suisse des paysans, lui, se poursuit. Mais seules deux exploitations romandes y ont participé pour l’instant en Valais.

Les appels se sont multipliés pourtant à l’égard des agriculteurs. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga réclamait en janvier que le monde paysan – qui «recrute 9000 personnes à l’étranger chaque année» – embauche davantage de migrants résidant en Suisse. Il y a deux semaines, c’est la conférence suisse des institutions d’actions sociales qui s’est inquiétée de l’inactivité des personnes au bénéfice de l’asile en Suisse.

Pourquoi le projet neuchâtelois est-il en panne? Sur neuf réfugiés qui ont...

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