Sur la question de l'achat des Gripen, il fallait qu'au moins 24 sénateurs vote "oui" mardi à Berne. Or seuls 23 conseillers aux Etats ont accepté de lever le frein aux dépenses contre 19 et 1 abstention. Le camp rose-vert et les Vert'libéraux ont pu compter avec l'appui de plusieurs élus bourgeois pour contester l'achat de nouveaux jets afin de remplacer la flotte des Tiger.
S'il ne parviennent pas à tordre le cou aux Gripen au Parlement, les opposants à cet achat pourront encore lancer un référendum contre la loi sur le fonds d'acquisition de cet avion de combat. Ce texte est en effet soumis au référendum facultatif et la gauche a d'ores et déjà promis de se lancer dans la bataille.
Le fonds devrait être alimenté pendant dix ans (de 2014 à 2024) en puisant en moyenne chaque année 300 millions dans le budget de l'armée. Le National devra encore se prononcer sur le crédit et le fonds. Sa commission des finances s'est déjà ralliée au projet par 15 voix contre 9.