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La Suisse doit mieux soutenir ses carrières scientifiques

Les experts de la politique scientifique pointent des déficiences.

06 oct. 2015, 00:14
Astrid Epiney, Praesidentin Schweizerischer Wissenschaftsrat SWIR, Mitte, spricht an der Seite von Gerd Folkers, Vizepraesident SWIR, links, und Staatssekretaer Mauro Dell'Ambrogio, rechts, waehrend einer Medienkonferenz anlaesslich des 50-Jahre-Jubilaeums des SWIR, am Montag, 5. Oktober 2015 in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)

Le Conseil suisse de la science et de l’innovation (CSSI) a cinquante ans, et tout son mordant. Pour son anniversaire, il demande une chose: qu’on lâche la grappe aux chercheurs.

Cet aréopage d’une quinzaine de scientifiques de toutes disciplines ne distribue pas de subvention, et ne décide rien. C’est l’organe consultatif de la Confédération en matière de politique de recherche et d’innovation. Il établit des rapports et rédige des recommandations, à la demande du politique, ou de sa propre initiative.

«Le conseil excelle à anticiper les problématiques qui vont se poser dans le monde de la recherche», s’est félicité hier Mauro Dell’Ambrogio, le secrétaire d’Etat à la recherche. Lors d’une conférence de presse à Berne, il accompagnait des membres du CSSI venus présenter leurs revendications de jubilaires.

Et si ceux-ci se réjouissent de la place de la recherche suisse dans le monde, ils ne sont pas venus avec des...

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