La Suisse doit mieux être parée face aux personnes qui représentent une potentielle menace terroriste, mais qui ne font pas l’objet de procédure pénale. Le Conseil fédéral a mis hier en consultation jusqu’à fin mars 2018 une série de mesures policières.
Il s’agit du troisième et dernier paquet de mesures du plan national de lutte contre le terrorisme. Il intervient lorsque les mesures de prévention ne sont pas suffisantes, notamment au début de la radicalisation, mais aussi après l’exécution d’une peine.
Les nouvelles mesures prévues seront applicables lorsqu’une personne constitue une menace, mais qu’il n’y a pas assez d’indices pour ouvrir une procédure pénale.
Ce volet de mesures vient combler une «zone grise». En toile de fond, les trois Irakiens reconnus coupables par le Tribunal pénal fédéral (TPF) de soutien à l’Etat islamique, a illustré la ministre de justice et police Simonetta Sommaruga devant les médias à Berne.