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La clause de sauvegarde reprend du poil de la bête

Christoph Blocher se montre disposé à discuter d’une mise en œuvre assouplie de l’initiative contre l’immigration de masse. L’UDC n’y voit pas un rétropédalage.

25 nov. 2015, 01:19
Bundesrat Christoph Blocher spricht waehrend einer einer kurzen Ansprache nach seiner Ernennung zum "Buendner des Jahres", am Dienstag, 2. Oktober 2007 im Salon du President im Bundeshaus in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)   SCHWEIZ BUENDNER DES JAHRES BLOCHER

On n’a pas fini de parler des problèmes de mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse. Christoph Blocher a suscité un soudain élan d’optimisme chez ses adversaires en déclarant à la «SonntagsZeitung», dimanche, qu’il ne tenait pas à tout prix à l’introduction de contingents, bien que ceux-ci figurent en toutes lettres dans le texte adopté par le peuple le 9 février 2014. «Ce qui est important, c’est la réduction de l’immigration», affirme-t-il dans l’interview. «On peut discuter de toute solution qui aboutit à ce résultat. Si besoin est, la norme constitutionnelle peut être adaptée en votation populaire.»

Bien que le secrétaire général de l’UDC, Martin Baltisser, démente tout rétropédalage, cette souplesse affichée quelques jours après les élections a suscité des espoirs immédiats. «La roue tourne», souligne Cristina Gaggini, directrice romande d’Economiesuisse. «L’initiative doit être mise en œuvre d’ici au 1er février 2017. Nous devons trouver un terrain d’entente...

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