«La Commission européenne investit beaucoup de temps et d’énergie pour trouver une solution. Mais on n’en est pas encore là.» Par l’intermédiaire de sa porte-parole adjointe, Mina Andreeva, Bruxelles a formellement démenti, hier, les rumeurs d’un compromis sur la libre circulation des personnes qu’a relayées la presse dominicale alémanique.
Il y a anguille sous roche, toutefois. «Nous pourrons peut-être trouver une solution techniquement viable» à l’imbroglio dans lequel la Suisse s’est perdue, après que le peuple eut adopté l’initiative contre l’immigration de masse, le 9 février 2014, «mais nous aurons besoin d’être soutenus par les Etats membres de l’UE, et notamment par les pays voisins de la Suisse».
Que fera Londres?
C’est donc surtout au niveau politique que le bât blesse, d’autant plus fort que pointe à l’horizon un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’union. Le Conseil fédéral pourrait débattre de tout cela vendredi.
L’UE l’a toujours affirmé à...