Le Conseil fédéral et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’efforceront, aujourd’hui à Berne, d’entretenir la «dynamique positive» restaurée en avril dans les relations entre la Suisse et l’Union européenne (UE).
Côté européen, le réchauffement s’est déjà traduit par le déblocage de plusieurs dossiers gelés suite à l’acceptation en 2014 par le peuple suisse de l’initiative de l’UDC «Contre l’immigration de masse», hostile à la libre circulation des personnes. Côté suisse, cette embellie pourrait se concrétiser par la promesse de renouveler la contribution financière de la Confédération (le «milliard de cohésion», en fait 1,3 milliard de francs) à la réduction des disparités économiques et sociales au sein de l’UE.
En arrière-fond, une question prédomine: l’accord-cadre institutionnel, censé administrer tous les accords bilatéraux, et ses «juges étrangers» (lire ci-dessous). Tour d’horizon.
C’est le «gros» morceau du dossier européen. Une priorité pour les Vingt-Huit... mais un caillou dans le soulier...