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L’âge de la retraite joue le yoyo

Les pays européens sont confrontés au phénomène des têtes grises. Le rapport s’est détérioré entre les actifs et les retraités. Les régimes de prestations sont fragilisés et leur financement pose problème.

29 août 2016, 01:16
Arbeiter sind an einer Perronunterfuehrung der SBB zu Gange, am Freitag, 19. September 2014, in Kreuzlingen. Die SBB baut derzeit fuer rund 26 Millionen Franken die Infrastruktur zwischen Romanshorn und Kreuzlingen Hafen aus. Dies soll ab Dezember 2015 schnellere Verbindungen zwischen St. Gallen und Kreuzlingen/Konstanz bringen. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) KREUZLINGEN SBB REGIO EXPRESS HOCHGESCHWINDIGKEITSVERKEHR

Christiane Imsand

Les têtes grises ne sont pas qu’un phénomène helvétique. Aucun pays européen n’échappe au problème posé par le vieillissement de sa population. La détérioration du rapport entre les actifs et les retraités fragilise des régimes de retraite déjà affaiblis par le manque de vitalité de l’économie. Résultat: tout le continent s’est plongé dans une réflexion sur le financement des prestations. A défaut d’être populaire, le report de l’âge légal de la retraite est la solution la plus simple.

Durement frappée par la crise, la Grèce a décidé de repousser le versement des prestations à 67 ans afin de satisfaire ses créanciers, mais elle n’est pas la seule à s’être engagée sur cette voie. Près de la moitié des pays européens ont décidé, à court ou moyen terme, d’adopter cet âge limite.

Jusqu’à 67 ans en Suisse?

En Suisse, l’UDC et le PLR défendent également une formule qui permettrait...

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