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Justice: condamnation d'un père ayant violenté son bébé de quelques mois

En 2012, un bébé avait été victime de son père violent au point d'avoir des fractures osseuses. L'homme lui avait également donné des tranquillisants. Le 1er février, la justice bernoise a condamné l'homme à 44 mois de prison et à une thérapie. Vendredi, le Tribunal fédéral a confirmé cette peine.

12 févr. 2016, 11:33
/ Màj. le 12 févr. 2016 à 12:00
Le père de famille n'avait pu réprimer des accès de violence à l'égard du nourrisson, lui causant des blessures susceptibles de mettre sa vie en danger.

Le Tribunal fédéral (TF) a confirmé une peine privative de liberté de 44 mois de prison infligée à un père de famille qui avait maltraité son enfant âgé de quelques mois. Il a également validé une mesure thérapeutique imposée par la Cour suprême bernoise.

Entre avril et août 2012, ce père de famille d'origine italienne n'avait pu réprimer des accès de violence à l'égard du nourrisson, lui causant des blessures susceptibles de mettre sa vie en danger. L'enfant avait été victime de diverses fractures osseuses.

Dans un arrêt diffusé vendredi, le TF confirme les considérants de la Cour suprême bernoise selon lesquels il est établi que le père est bien l'auteur des lésions subies par l'enfant.

L'accusé avait plusieurs fois varié dans ses déclarations. Il avait également contesté avoir donné des tranquillisants au nourrisson pour le calmer alors qu'il est avéré qu'il lui a donné au moins une fois du Valium et du Temesta.

Pour sa défense, ce père de famille avait tenté d'expliquer que ses gestes de maltraitance étaient dus à sa consommation de médicaments. Un argument que le TF a jugé dénué de toute pertinence avant de confirmer le verdict de la justice bernoise. (arrêt 6B_930/2015 du 1er février 2016)

 
 
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