«Partir, c’est mourir un peu. Mais c’est aussi vivre autrement», a déclaré le conseiller fédéral Didier Burkhalter (photo Keystone), lors de ses adieux à l’Assemblée fédérale en ouverture de séance. Peu avant, les parlementaires ont pris congé de lui, saluant un homme de cœur et d’engagement.
«Il y a un temps pour tout, j’ai ressenti le temps de partir et d’ouvrir une nouvelle page de vie», a rappelé le ministre des Affaires étrangères, ému. Le Neuchâtelois est revenu sur le oui du peuple à l’initiative de l’UDC contre l’immigration de masse, un «cri du cœur» pour montrer l’inquiétude face à l’avenir. La solution était basée sur le respect: de l’ensemble de la population, des institutions.
«J’ai mis tout mon cœur dans cette fonction de conseiller fédéral», a-t-il conclu, après avoir mentionné l’engagement de la Suisse au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe...