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Garde-frontière reconnu coupable de la mort d'un bébé

Le garde-frontière qui avait refusé une aide médicale à une Syrienne, qui avait ensuite fait une fausse couche, a été jugé coupable, jeudi, de la mort de l'enfant.

07 déc. 2017, 10:42
Une quinzaine de collaborateurs du Corps des gardes-frontière étaient chargés de veiller sur les réfugiés durant le trajet menant de Vallorbe (VD) à Domodossola (I), le 4 juillet 2014.

Un garde-frontière a été reconnu coupable jeudi de la mort d'un enfant à naître d'une Syrienne. Cette femme avait fait une fausse couche durant son renvoi en Italie en 2014 car il lui avait refusé une aide médicale.

Le Tribunal militaire 4, à Berne, a condamné l'homme à une peine privative de liberté de 7 mois et à une peine pécuniaire de 60 jours amendes à 150 francs. Les deux sanctions sont assorties du sursis. Le garde-frontière a été reconnu coupable de lésions corporelles par négligence, de tentative d'interruption de grossesse et de violations répétées des prescriptions de service.

La famille de réfugiés syriens avait été interceptée à la frontière franco-suisse début juillet 2014. En compagnie d'un groupe de réfugiés, elle tentait de gagner la France depuis l'Italie.

Les réfugiés avaient été contraints de prendre place dans un bus afin d'être refoulés en Italie par Brigue (VS). Durant le trajet, la femme enceinte de sept mois s'était plainte de douleurs au bas-ventre. Ces douleurs avaient été suivies de saignements.

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