Les entreprises d’échafaudages n’accordent pas la priorité à la sécurité des travailleurs en continuant à travailler, dénonce Unia. Le syndicat exige que les entreprises prennent en compte les directives du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) et demande aux autorités d’effectuer des contrôles.
Malgré l'alerte intempéries qui oblige les entreprises à prendre des dispositions pour protéger la santé des travailleurs, les entreprises continuent de travailler normalement, contrairement à d'autres branches du bâtiment qui ont stoppé leurs activités, pointe mercredi Unia.
Il faudrait notamment observer une pause toutes les heures dans un endroit chauffé, disposer de boissons chaudes et, en cas de danger pour leur sécurité, arrêter les travaux, exemplifie le syndicat.
Au niveau conventionnel, des négociations sont en cours, indique Unia. Les travailleurs des échafaudages revendiquent 120 francs mensuels d'augmentation, l'assujettissement de la branche à la convention collective de travail (CCT) du secteur principal de la construction et la limitation du travail temporaire.