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Epidémie au CHUV: les chirurgiens vaudois viennent en aide

Suite à des bactéries contagieuses, le CHUV doit faire face à des reports d'opérations. Face à ce problème, la société vaudoise de médecine (SVM) met à disposition des chirurgiens dans d'autres établissements afin d'assurer les interventions.

03 mai 2016, 18:37
Le CHUV fait face à des problèmes de bactéries contagieuses.

Face au report d'opérations au CHUV dû à des bactéries contagieuses, la société vaudoise de médecine (SVM) se montre solidaire. Les chirurgiens sont à disposition pour assurer des interventions dans d'autres établissements. Le CHUV se dit "très touché" par le geste, mais la situation est actuellement stabilisée.

"C'est une situation inhabituelle, avec une épidémie qui empêche le CHUV d'opérer en chirurgie viscérale", explique mardi Véronique Monnier-Cornuz, présidente de la SVM. "Notre offre consiste à dire au CHUV et à la population que les chirurgiens sont prêts à venir en aide. Que le patient soit au bénéfice d'une assurance privée ou pas".

Esprit de complémentarité

"Le système privé est prêt à aider le système public", poursuit la doctoresse, dans un esprit de complémentarité. Seule réserve: la SVM ne peut pas se prononcer sur les aspects administratifs qui relèvent des autorités compétentes, note-t-elle.

La réponse du CHUV est claire et rapide. "Nous sommes très touchés par cette marque solidarité, de la part de la SVM comme de la clinique lausannoise La Source", indique à l'ats Pierre-François Leyvraz, directeur général du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).

Situation stabilisée

Après l'annonce vendredi dernier de la progression de bactéries contagieuses résistant à l'antibiotique vancomycine (VRE), le CHUV avait dû reporter les opérations prévues en chirurgie viscérale. "Aujourd'hui, la situation s'est stabilisée. Pour la semaine prochaine, nous ne devrions pas renvoyer de malades", affirme le directeur général.

Pour certaines interventions très lourdes, il n'y aurait de toute manière pas la possibilité d'agir en dehors d'un hôpital universitaire. Qu'il s'agisse d'une clinique ou d'un établissement public périphérique.

Pas d'entrave administrative

Dans des cas moins compliqués, et si la situation devait s'aggraver au CHUV, un recours notamment à des cliniques serait peut-être nécessaire, ajoute Pierre-François Leyvraz, qui écarte tout problème administratif dans une situation d'urgence et d'entraide. Il s'agit de collaborer pour le bien des patients.

 

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