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Ecole: Hans-Ulrich Bigler, directeur de l'USAM, soutient l'enseignement du français

Hans-Ulrich Bigler, directeur de l'Union suisse des arts et métiers, défend l'enseignement du français dans les écoles primaires alémaniques.

08 sept. 2014, 18:13
Hans-Ulrich Bigler, représentant des PME suisses, l'anglais peut s'apprendre plus tard.

Dans la querelle sur la priorité à donner à l'enseignement du français ou de l'anglais à l'école primaire en Suisse alémanique, les milieux économiques divergent. Alors qu'economiesuisse ne veut pas s'immiscer dans le débat, le directeur de l'Union suisse des arts et métiers (uasm) soutient le français.

Dans les petites et moyennes entreprises (PME), que l'usam représente, le français revêt une signification importante, a dit son directeur Hans-Ulrich Bigler, confirmant une information de l'"Aargauer Zeitung" de lundi. De nombreuses entreprises partenaires sont établies en Suisse romande ou dans des autres régions linguistiques, a-t-il relevé.

Il est donc sensé à ses yeux d'apprendre d'abord une langue nationale. L'anglais peut toujours s'apprendre plus tard. Outre les arguments économiques, M. Bigler insiste sur l'importance politique d'apprendre une deuxième langue nationale, dans l'optique de la cohésion nationale de la Suisse, qui est une nation de volonté.

Du côté d'economiesuisse, on préfère en revanche laisser la décision aux cantons. "Les cantons doivent se mettre d'accord sur la langue étrangère qui doit être enseignée en premier dans une région linguistique", a dit Stefan Vannoni, interrogé par l'ats. Il faut toutefois éviter que chaque canton choisisse sa propre voie.

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