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Echo positif à recruter «local»

Le canton de Genève applique déjà une préférence cantonale à l’embauche dans le secteur public et parapublic. Contraintes surmontables.

01 sept. 2016, 00:59
Des personnes prennent un bus de la ligne 1 des Transports Publics Genevois (TPG) devant la gare Cornavin, ce mercredi 30 janvier 2008 a Geneve. Initiative sur la gratuite des transports publics Le gouvernement genevois laisse transparaitre son inquietude. Le gouvernement genevois sort l'artillerie lourde pour combattre l'initiative sur la gratuite des transports publics. Mercredi, pas moins de trois conseillers d'Etat sont venus defendre la position de l'executif devant la presse. Les Genevois se prononcent sur cette initiative le 24 fevrier prochain. La votation met les nerfs du gouvernement a rude epreuve. L'idee peut en effet seduire un large eventail de personnes, de celles qui aiment son petit cote "anarchiste" a celles qui estiment payer assez d'impots, a releve un conseiller d'Etat. Pour le gouvernement genevois, accepter l'initiative aurait pour consequence d'affaiblir les transports publics. Le reseau ne sera plus developpe et certaines lignes seront supprimees, un conseiller

Sandrine hochstrasser

Privilégier un chômeur du coin plutôt qu’un résidant français. Voilà bientôt deux ans que les hôpitaux universitaires de Genève, les transports publics, le CICR, les EMS et toutes les institutions soutenues par le canton sont astreints à la «préférence cantonale» lors d’un recrutement.

Une version similaire – «la préférence indigène» – pourrait bientôt s’appliquer à d’autres cantons, voire à l’ensemble du pays pour certaines professions. Le sujet est âprement débattu en ce moment au sein de la commission des institutions politiques du National, qui cherche à freiner l’immigration selon le vote du 9 février 2014.

Les entreprises, représentées par l’Union suisse des arts et métiers, craignent de nouvelles «tracasseries administratives». A Genève, pourtant, les employeurs interrogés se disent «satisfaits» du système imposé par le Conseil d’Etat. «Nous sommes prêts à favoriser l’emploi local… tant que nos besoins, en tant que recruteur, sont respectés. Pour l’instant, c’est le...

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