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Débats internationaux à Berne: la Suisse demande une meilleure protection des migrants, notamment en Libye

Les ministres de treize pays africains et européens se sont rencontrés ce lundi à Berne pour discuter de mesures sur la protection des réfugiés et des migrants en Libye. Représentée par Doris Leuthard et Simonetta Sommaruga, la Suisse appelle à une meilleure collaboration internationale pour protéger les migrants, notamment les plus vulnérables.

13 nov. 2017, 07:24
/ Màj. le 13 nov. 2017 à 19:30
Des ministres de l'Intérieur et des représentants de treize pays européens et africains ont participé à la troisième rencontre du Groupe de contact de la Méditerranée centrale.

La Suisse veut orienter les débats sur la crise migratoire vers un renforcement de la protection des migrants. Elle accueillait lundi à Berne la troisième rencontre du Groupe de contact de la Méditerranée centrale.

La présidente de la Confédération Doris Leuthard et la ministre de justice et police Simonetta Sommaruga ont toutes deux souhaité une meilleure collaboration internationale en ouverture de cette rencontre à laquelle ont participé des ministres de l'Intérieur et des représentants de treize pays européens et africains.

 

"Aucun pays, aucune institution, aucune organisation ne peut relever seul(e) les défis de la migration," ont souligné les deux conseillères fédérales.

Mme Sommaruga a plaidé pour que notre époque "ne devienne pas un chapitre noir de l'Histoire européenne." La situation le long de la route migratoire vers l'Afrique du Nord est dramatique et les migrants tombent trop souvent entre les mains des passeurs, selon la conseillère fédérale.

La Suisse a donc orienté le débat sur une meilleure protection de ces personnes. Filippo Grandi, Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), a salué "la détermination de la Suisse" en ce sens. "Il ne faut pas oublier que ce sont des personnes humaines", a-t-il dit.

 

 

Situation en Libye

Les échanges ont notamment tourné autour de la Libye, où des milliers de migrants sont gardés dans des conditions inhumaines. Sans stabilité politique dans cet Etat, il sera difficile d'améliorer durablement la situation, mais il "faut agir dès maintenant pour protéger les migrants", a insisté Mme Sommaruga. La situation chaotique dans le pays, gangrené par les milices, les gangs et les passeurs, ne risque pas de s'améliorer à court terme.

La déclaration d'intention émise au terme de la rencontre demande notamment une amélioration des conditions dans les centres de détention en Libye. Elle demande aussi plus de soutien au retour volontaire et de s'attaquer aux causes profondes des problèmes en créant des opportunités dans les pays d'origine des migrants.

 

 

Elle veut une meilleure protection des personnes les plus vulnérables - en particulier les enfants - et appelle à mieux collaborer avec les organisations internationales comme le HCR, l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

 

 

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