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Panama papers: Credit Suisse et HSBC rejettent les accusations relatives à la création de sociétés offshore

Credit Suisse et HSBC démentent les révélations concernant le recours à des structures offshore dans un but de soustraction fiscale. Le directeur général de Credit Suisse assure la licéité de la gestion de leurs actifs, alors que HSBC révèle que ces allégations ne sont plus d'actualité.

05 avr. 2016, 07:08
Credit Suisse rejette les accusations du scandale Panama papers.

Les banques Credit Suisse et HSBC, deux des plus gros gérants de fortune au monde, ont démenti mardi avoir recours à des structures offshore dans le but d'aider leurs clients à se soustraire à l'impôt. L'affaire implique des hauts responsables politiques, sportifs ou du monde des affaires.

Les réactions des deux banques font suite aux révélations sur la création au Panamá par des milliers de personnes, y compris des dirigeants politiques et des chefs d'entreprise, de sociétés-écrans destinées à faciliter l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent.

Le directeur général de Credit Suisse, Tidjane Thiam, a assuré que sa banque ne gérait des actifs que dans des buts licites. "En tant qu'entreprise et en tant que banque, nous favorisons uniquement l'utilisation de structures avec des objectifs économiques légitimes", a-t-il dit lors d'un point de presse à Hong Kong, où il participait à une conférence.

 

 

"Avant les réformes"

HSBC a annoncé séparément que les allégations émanant des "Panama papers" dataient d'avant les réformes d'ampleur mises en oeuvre par la banque.

"Ces allégations appartiennent à l'histoire. Certains cas remontent à plus de 20 ans, soit bien avant les réformes d'ampleur bien connues que nous avons mises en place ces dernières années", a dit un porte-parole de HSBC basé à Hong Kong.

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