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Certains dons d’organes sont contestés

Greffer un foie à un alcoolique: des médecins le réprouvent. Mais le système actuel a fait ses preuves.

25 oct. 2016, 05:54
ARCHIV - A physician runs to the changing room with a child's heart, which has just been removed in a hospital in France. The heart is to be implanted in a seven-year-old child in Zurich, Switzerland. At the latest three hors after removal, the heart needs to be supplied with blood again to prevent function impairment. Pictured in August 2011 in France. - Spenderorgane duerfen auch kuenftig nur dann entnommen werden, wenn der Betroffene oder allenfalls Angehoerige diesem Eingriff explizit zugestimmt haben. Nach dem Staenderat hat am Donnerstag auch der Nationalrat die sogenannte Widerspruchsloesung abgelehnt, mit 107 zu 67 Stimmen bei 4 Enthaltungen. Befuerworter dieser Loesung erhofften sich vor allem eine hoehere Spenderquote. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Un alcoolique de longue date mérite-t-il autant une greffe de foie qu’un autre patient? Ou, autrement dit, y a-t-il des candidats au don d’organe qui devraient s’effacer devant d’autres sur la liste d’attente, s’ils portent une part de responsabilité dans leur maladie? La question, éthique, divise le corps médical.

Certains médecins se disent pris de doute au moment d’effectuer une transplantation sur une personne dont le mode de vie, malsain, a contribué à son état. «On préférerait donner un organe à quelqu’un dont le comportement n’a eu aucune influence sur sa pathologie», racontent-ils.

Dans certains cas concrets, un malaise surgit. Il y a peu, dans un grand hôpital de Suisse, «une personne qui avait fait une tentative de suicide a eu besoin d’un nouveau foie. Rien ne peut garantir pourtant qu’elle ne récidivera pas pour essayer de mettre fin à ses jours. Pourquoi ne pas plutôt attribuer ce foie...

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