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Casse-tête pour Ignazio Cassis

Sous pression du parlement, Berne soutient à nouveau des projets de coopération en Erythrée. «De la poudre aux yeux», selon certains.

14 oct. 2017, 01:38
Dawit Admas, 17, one of 100 Ethiopian prisoners of war held by Eritrea near the Eritrean capital Asmara on Wednesday 10 February 1999.  Admas said that he was playing football in his home town Gondar when he was forcefully conscripted into the Ethiopian army and sent to fight on the disputed border with Eritrea.  The fighting has flared for the fifth day between Ethiopea and Eritrea over their unmarked border, a conflict that has simmered since Eritrea gained independence from Ethiopia six years ago.(AP PHOTO/Sami Sallinen) ERITREA

Ignazio Cassis prendra la tête du Département des affaires étrangères (DFAE) le 1er novembre. L’Erythrée sera une épine dans son pied. Car la pression parlementaire pour un règlement de la question des requérants d’asile érythréens s’accroît.

Contre l’avis du gouvernement, le Conseil national a exigé, cet été, la réouverture immédiate d’une ambassade à Asmara afin de pouvoir juger plus facilement de la situation sur place. Selon la motion UDC adoptée à une large majorité le 14 juin, «cela poserait les fondements des relations diplomatiques utiles à la négociation d’un accord de réadmission».

Le Conseil des Etats se prononcera en décembre. Il appartiendra à Ignazio Cassis de tenter de le convaincre que cette mesure est prématurée. Il bénéficie à cet effet d’un ultime coup de pouce de Didier Burkhalter. Le DFAE vient d’annoncer la reprise de la coopération suisse en Erythrée. Cela signifie qu’à défaut d’ambassade, la Suisse assurera une plus...

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