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Bâle-Campagne lève l’exemption de poignée de mains à Therwil

L’école secondaire doit annuler le règlement qui autorisait deux élèves musulmans à ne pas serrer la main de leurs enseignants. Selon les autorités cantonales, le principe de liberté religieuse n’empêche pas les sanctions dans ce domaine.

26 mai 2016, 00:47
ARCHIV --- ZU DEN MELDUNGEN DASS LEHRER 20 PROZENT MEHR LOHN FORDERN STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG --- Die Lehrerin Bettina Calvo begruesst die Kinder am ersten Schultag im Primarschulhaus St. Johann in Basel am Montag, 10. August 2009.  (KEYSTONE/Georgios Kefalas) SCHWEIZ SCHULBEGINN

Marche arrière à Therwil (BL). Les deux adolescents de confession musulmane ayant défrayé la chronique début avril pour avoir refusé de serrer la main de leur enseignante – et qui avaient obtenu provisoirement gain de cause – devront se plier aux règles.

Après avoir réalisé l’expertise demandée par l’école, le Département cantonal de l’instruction publique a levé l’exemption et adopté de nouvelles directives. Les exceptions ne seront plus tolérées, a-t-il indiqué hier. En outre, à l’avenir, les écoles devront informer les autorités migratoires de cas posant problème. Une base légale est en préparation.

«Malgré le principe de la liberté de religion, les établissements scolaires peuvent exiger la poignée de main et appliquer des sanctions prévues par la loi sur l’éducation»: c’est la conclusion de l’expertise réalisée par le Département de l’instruction publique, de la culture et des sports (BKSD) de Bâle-Campagne après le tollé suscité par l’exemption accordée à deu...

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