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Alimentation: les Suisses boivent moins de vin, notamment au profit de la bière

Pour la première fois depuis 1999, la part de la population suisse buvant du vin a diminué. Un phénomène surtout observé outre-Sarine, au profit des autres boissons alcoolisées dont la bière.

10 oct. 2017, 15:44
 "Pour la première fois depuis 1999, la part de la population buvant du vin baisse très légèrement, principalement en Suisse alémanique, mais aussi au Tessin. En Suisse romande, ça ne bouge en revanche pas". (illustration)

Le nombre de buveurs de vin diminue en Suisse. Le phénomène est surtout marqué outre-Sarine, révèle mardi l'étude commandée par Swiss Wine Promotion.

Si "la notoriété des vins suisses atteint des sommets", l'organisme de promotion ne peut pas cacher ses inquiétudes sur certaines tendances qui touchent le vin et son contexte. Il présentait à Lausanne sa cinquième étude qualitative de plus de 160 pages sur ce marché.

Des inquiétudes certaines

Des indicateurs sont incontestablement positifs. Si en 1999, date de la première étude, ils n'étaient que 54% à citer spontanément la Suisse comme pays producteur de vin, ils sont aujourd'hui 86% à la mentionner à égalité avec la France et l'Italie, devant l'Espagne.

Le tableau n'est cependant pas tout rose. "Pour la première fois depuis 1999, la part de la population buvant du vin baisse très légèrement, principalement en Suisse alémanique, mais aussi au Tessin. En Suisse romande, ça ne bouge en revanche pas".

Succès de la bière

Un autre élément d'inquiétude relevé par l'étude réside dans l'attrait exercé par d'autres boissons, en particulier la bière. "Le vin est à égalité avec la bière et ne distance que peu les autres boissons alcoolisées chez les 18-29 ans. Chez leurs aînés, il reste clairement en tête, mais l'écart a tendance à se réduire petit à petit", peut-on lire dans la recherche.

Enfin, si l'image des vins suisses s'affirme, avec un bond depuis les années 2000, elle ne se traduit "pas encore clairement" dans les habitudes. En effet, 46% des consommateurs continuent de boire surtout des vins étrangers, alors que 35% privilégient les crus suisses. Quand il s'agit des vins haut de gamme, la question du prix s'estompe toutefois, note l'étude.

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