Les discussions entre Guy Parmelin et Ursula von der Leyen n’ont pas permis d’atteindre les progrès escomptés pour débloquer l’accord-cadre, a affirmé vendredi le président de la Confédération. D’importantes différences subsistent.
Dans le cadre des discussions au niveau technique, la Suisse a fait «des propositions concrètes» sur les trois points en suspens: la protection des salaires, les aides d’Etat et la directive sur la citoyenneté européenne qui élargit l’accès aux prestations sociales, a souligné M. Parmelin lors d’un point de presse. Elle souhaite que l’Union européenne fasse de même.
Les négociatrices des deux parties restent en contact, a-t-il ajouté. La Confédération a toujours dit qu’elle souhaitait consolider et développer ses relations bilatérales avec l’Union européenne, mais qu’elle ne signerait pas le projet d’accord-cadre sans des progrès sur les trois points litigieux.
Retirer les points en suspens n’est pas une option pour Bruxelles
Berne veut retirer les trois points en suspens de l’accord-cadre. Bruxelles ne peut toutefois pas accéder à cette demande, a rapporté Eric Mamer, porte-parole de la présidente de la Commission européenne.
Ursula von der Leyen a toutefois souligné que l’Union européenne était prête à négocier, a-t-il poursuivi devant les médias à Bruxelles. Une solution peut être trouvée. Mais il n’est pas possible de retirer les trois points en suspens et de les traiter de manière séparée.
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Le porte-parole a encore précisé que l’entretien entre le président de la Confédération Guy Parmelin et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a apporté une certaine «clarté» au niveau politique.