Lors de l’annonce de sa démission mercerdi, Didier Burkhalter a admis que sa position était isolée sur le dossier européen. Même s’il a réfuté un quelconque lien avec son retrait, il n’a pas caché que ses convictions n’étaient pas partagées par une majorité du gouvernement et que le dossier n’irait probablement pas dans le sens qu’il souhaite.
Un aveu d’impuissance après plus de trois ans de palabres avec l’Union européenne. L’idée de conclure prochainement un accord institutionnel qui encadrerait les accords bilatéraux et conférerait un rôle à la Cour de justice de l’UE semble proche de l’agonie; bien que «les négociations se poursuivent» officiellement.
Statu quo privilégié
Le sujet revient sur la table du Conseil fédéral aujourd’hui. Campera-t-il sur une position attentiste? C’est en tout cas le souhait d’une majorité du parlement. Sans surprise, l’UDC combat corps et âme cet accord, qu’elle associe à une «adhésion insidieuse» à l’UE, et...