A chaque match, c’est un récital. Et si le NUC était un orchestre, Madison Bugg (22 ans) en serait sa cheffe. Dans cette valse à trois temps qu’est le volley, l’Américaine dicte le jeu, sa cadence, ses silences à la quête perpétuelle d’une partition harmonieuse.
Un cerveau au service de son chœur. «Je pense que c’est le rôle qui correspond le mieux à mes capacités physiques – je n’ai pas la meilleure détente au monde – autant qu’à ma personnalité ouverte et communicative», résume d’abord la native de Plano au Texas. «En ayant grandi en compagnie de ma maman (réd: ancienne joueuse de l’Université du Tennessee et actuelle coach dans l’Utah), j’ai baigné dans les stratégies et les tactiques depuis mon enfance. Même si je ne suis que rarement à la conclusion d’une action, j’aime influencer le jeu de mes partenaires autant que celui de mes adversaires. Contrôler...