Le NUC a perdu jeudi soir à Istanbul, face à Galatasaray, une rencontre que personne, à tête reposée, ne lui demandait de gagner. A l’impossible le NUC n’est tenu, serait-on tenté de résumer.
Juste reflet de la différence de niveau entre les deux équipes, cette défaite n’a rien d’une humiliation honteuse, d’autant qu’elle n’est pas complètement éliminatoire pour les joueuses de Silvan Zindel, qui poursuivront leur aventure européenne en Challenge Cup. Mais là où ça fait mal quand on appuie (même pas fort), c’est dans l’enrobage, la gestion mentale de l’événement. Les Neuchâteloises ont globalement échoué dans leur volonté d’essayer.
Le NUC s’est-il trompé d’objectif? On commence toujours un match pour le gagner, c’est une évidence et une nécessité du sport de haut niveau. Mais la question se pose. En baissant les bras dès qu’elles ont senti (donc très vite) qu’elles ne rééditeraient pas leur formidable exploit du match aller...