Dix-neuf ans après sa finale – perdue – face à l’Espagne, la Suisse pourrait donc s’offrir une deuxième chance. Certes, il lui reste un obstacle – la Biélorussie – à franchir. Mais il apparaît, sur le papier, moins hasardeux que la République tchèque, dix mois plus tôt.
Le «hasard», ou les circonstances, veut que Timea Bacsinszky, après avoir flanché mentalement à Lucerne, en avril dernier, a porté son équipe face à la France. Deux matches héroïques, cinq heures et demie d’un tennis de très haut niveau et deux points qui, ce matin, valent à la Suisse une petite option sur une deuxième finale dans son histoire. «Cette fois, nous ne voulons pas nous arrêter là», avertit d’ores et déjà Belinda Bencic.
Timea Bacsinszky, donc. La Vaudoise a livré deux performances de choix face à deux adversaires au profil très différent. Surtout, elle n’a pas craqué face à l’attente populaire...