Tous les amoureux du jeu peuvent sauter de joie: ils verront encore à l'oeuvre le maître Roger Federer au moins jusqu'à fin 2019! C'est ce qu'il faut déduire de la signature d'un nouveau contrat de trois ans entre l'icône mondiale et les Swiss Indoors de Bâle.
Federer, en conflit avec le directoire de "son" tournoi ces dernières années, a finalement assuré contractuellement sa présence à la Halle Saint-Jacques lors des trois prochaines éditions de la manifestation, la plus importante du sport en Suisse.
"Je n'ai pas fait une pause de six mois pour jouer... six mois de plus", avait expliqué Roger Federer à Perth début janvier, à l'occasion de son retour sur les courts après une blessure qui l'avait contraint à tirer un trait sur la seconde moitié de la saison passée. "J'espère être encore là pour deux à trois ans. Si je suis à nouveau épargné par les blessures, j'ai la conviction d'être encore capable de battre les meilleurs joueurs du monde dans les grands tournois", avait ajouté celui qui, un mois plus tard, avait remporté l'Open d'Australie, son dix-huitième sacre en Grand Chelem.
Un exploit qui a non seulement conforté le Bâlois dans ses certitudes, mais qui a aussi ravivé la flamme des supporters. Nul doute alors que le public bâlois fera tout pour honorer son enfant chéri lors des trois prochaines éditions des Swiss Indoors. "L'attente sera longue jusqu'à l'automne et jusqu'à ce que je puisse à nouveau jouer devant mon public. Jouer à Bâle est toujours un des moments importants de ma saison", se réjouit celui qui aura 38 ans au coup d'envoi de la levée 2019 d'un tournoi qu'il a remporté sept fois.
Jusqu'au JO de Tokyo?
Au-delà de la signature de ce contrat, il faut donc retenir que la faim de tennis qu'éprouve Roger Federer commande au meilleur joueur de l'histoire de poursuivre sa carrière pendant plusieurs années. Et qui sait, pourquoi ne pas aller encore plus loin? Par exemple jusqu'aux JO de 2020 à Tokyo.
On le sait, Federer a noué un lien particulier avec les Jeux. Il y avait fait sa première apparition à Sydney en 2000, où il était tombé amoureux de Mirka, laquelle allait devenir son épouse et la mère de ses enfants. Etre toujours de la partie vingt ans plus tard et tirer sa révérence au sortir des JO comme pour boucler une boucle: voici bien un scénario qui n'a rien de farfelu.