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Swiss Indoors, le premier obstacle de Federer pour rattraper Nadal

S'il veut reprendre la place de numéro 1 cette fin d'année, Roger Federer n'a pas le choix. Il doit remporter le Swiss Indoors, enchaîner à Paris-Bercy et dominer au Masters de Londres. Mais le Bâlois veut-il vraiment relever ce défi démesuré?

23 oct. 2017, 17:04
Roger Federer et Rafael Nadal ont disputé un match de la Laver Cup en duo.

 A-t-il encore les jambes pour signer le triptyque ? Pour gagner Bâle, Paris-Bercy et le Masters de Londres, l'unique moyen pour lui d'avoir une chance de ravir la couronne de no 1 mondial à Rafael Nadal en cette fin d'année ? Ce pari, qu'il n'a réussi qu'une seule fois à ce jour en 2011, semble démesuré pour un joueur de 36 ans. Mais on le sait, Roger Federer sait rendre possible l'impossible.

Ce mardi à Bâle contre l'espoir américain Frances Tiafoe (ATP 76), Roger Federer lance donc le sprint final d'une année qui restera, quelle que soit son issue, exceptionnelle. Victorieux de deux tournois du Grand Chelem à Melbourne et à Londres et de trois Masters 1000 - Indian Wells, Miami et Shanghaï -, le Maestro a écrit l'histoire. Seulement, avec un retard de 1960 points sur Rafael Nadal, il part sans doute de trop loin pour nourrir vraiment l'espoir de remporter la Race le 19 novembre prochain au soir de la finale du Masters de Londres.

 

 

"Je comprends l'engouement des gens autour de cette bataille pour la place de no 1. Mais Nadal a trop d'avance pour que cela dépende vraiment uniquement de moi", explique Roger Federer. Il faut donc le croire lorsqu'il affirme que seul compte cette semaine la conquête d'un huitième titre à Bâle, "son" tournoi qu'il considère comme son cinquième Grand Chelem de l'année.

 

 

L'erreur de Montréal

Au stade de sa carrière, le Bâlois sait parfaitement qu'il serait folie de courir derrière cette place de no 1 mondial qu'il n'a plus occupée depuis octobre 2012. Cette année, la seule erreur qu'il a commise fut de s'aligner à Montréal, où un titre lui aurait permis de prendre la main face à Rafael Nadal. Or, son dos a lâché lors de cette semaine au Québec qui s'est soldée par une défaite 6-3 6-4 en finale face à Alexander Zverev. Et cette blessure ne lui a pas permis de défendre vraiment ses chances à l'US Open.

Aujourd'hui, Roger Federer recherche en premier lieu à se faire plaisir. Maître de sa programmation, il a beaucoup oeuvré pour le succès de la Laver Cup, dont la première édition organisée en septembre dernier à Prague a été, selon tous les observateurs, une véritable réussite. Cette semaine, il fera tout également pour que cette édition des Swiss Indoors dans une halle Saint-Jacques en partie rénovée marque les esprits. Malgré les absences de Rafael Nadal, de Stan Wawrinka, de Kei Nishikori, de Milos Raonic et de Nick Kyrgios, l'affluence sera au rendez-vous. Il ne reste, en effet, qu'une poignée de billets à vendre.

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