En finale de l'Open d'Australie, la joueuse de Minsk s'est imposée 6-3 6-0 en 1h22' devant Maria Sharapova. Cette victoire lui assure de devenir lundi la 21e no 1 mondiale de l'histoire. Elle ravit cette couronne à Caroline Wozniacki, éliminée en quart de finale par Kim Clijsters.
Maria Sharapova a vécu un drôle de cauchemar dans cette rencontre qui l'opposait à une joueuse qui se retrouvait en terre inconnue. Il s'agissait, faut-il le rappeler, de la première finale dans un tournoi majeur pour la Biélorusse.
Après un début de match bien hésitant - elle fut menée 2-0 0-30, Azarenka a trouvé le bon rythme pour infliger une véritable fessée à la Russe. La belle Maria a ainsi perdu les... neuf derniers jeux de la partie. Qui aurait imaginé une telle correction dans cette finale entre deux joueuses qui évoluent pratiquement dans les mêmes registres technique et sonore?
Martina Hingis a ainsi pu remettre le trophée de la gagnante à une joueuse qui avait annoncé la couleur en s'imposant il y a deux semaines à Sydney. «C'est un rêve qui se réalise, avoue la Biélorusse. Je dédie cette victoire à ma grand-mère. C'est elle qui m'a inspirée depuis mes débuts.»
Entraînée par le Français Samuel Sumyk, Victoria Azarenka explique les raisons de son succès de ces derniers mois - elle fut finaliste du Masters d'Istanbul face à Petra Kvitova - par une nouvelle approche sur le plan psychologique. Elle n'est plus trahie par son mental. La manière avec laquelle elle a su gérer le contexte particulier d'une grande finale fut convaincante. Après ces dix minutes de flottement qui auraient pu, il est vrai, permettre à Sharapova de prendre le large au score, Azarenka n'a plus donné un seul point. Elle fut une exécutrice impitoyable.