C’est le match d’une vie, cinq sets d’anthologie qui renvoient à la glorieuse incertitude du sport. Le 26 juin 2002, il y a 15 ans jour pour jour, George Bastl, matricule 145 à l’ATP, signait le plus grand exploit de sa carrière: battre Pete Sampras dans son jardin londonien, là où «Monsieur Wimbledon» s’était imposé à sept reprises. Shocking! L’issue de la rencontre était d’autant plus étonnante que le Vaudois, éliminé au troisième tour des qualifications, ne devait sa présence dans le tableau principal qu’au forfait sur blessure de l’Espagnol Felix Mantilla.
Alors, «Pistol Pete» ne dégainait déjà plus aussi vite. Retombé à la 13e place mondiale, l’Américain cherchait son second souffle, qu’il trouvera moins de deux mois plus tard en triomphant en finale de l’US Open pour conquérir son 14e et dernier titre du Grand Chelem, preuve que les champions ne meurent jamais. Connu pour cultiver la discrétion autant...