Pour quelqu’un qui «déteste le tennis de tout mon cœur», avouez qu’Andre Agassi doit être un rien masochiste pour remettre ça, plus de dix ans après sa retraite. Hier, c’est son père – voir son autobiographie – qui l’obligeait «à frapper des balles à longueur de journée». Aujourd’hui, c’est Steffi Graf, son épouse, qui «m’a dit d’y aller, d’essayer. Moi, j’avais dit non.»
Mais qu’est-ce qui pousse l’Américain, plus généralement les anciens joueurs, à revenir dans le giron et à s’asseoir dans une loge, en plein soleil, à courir à travers le monde et à pousser la porte d’un hôtel à l’autre, à longueur d’année, quand bien même leur carrière, leur réputation et leur fortune sont acquises? «C’est une question de marketing, de sponsors et de gros sous», nous glisse un observateur.
«Une source d’inspiration»
Autrement écrit, Andre Agassi, à l’instar d’autres de ses pairs, ne serait qu’un...