Comment faire abstraction des soucis du quotidien qui polluent le cerveau? Stan Wawrinka (ATP 4) a la réponse.
Au soir de sa déroute 6-3 6-2, lundi face à Rafael Nadal (ATP 5), il semblait acquis que les «deux, trois choses» qui n’avaient pas fonctionné et qui sapaient le moral du Vaudois relevaient de l’ordre du privé. La tête était absente, le corps a fui. Comme le feutre jaune de sa raquette. Bien que capable de renvoyer une balle dix, cent et même mille fois par-dessus un filet, un joueur professionnel est d’abord un être humain, fait de chair, de sang et de connexions nerveuses plus ou moins complexes. Plus que les autres membres du top-8 peut-être, Wawrinka est prisonnier de ses émotions, qui mettent la pagaille et embrument son jeu, jusqu’à l’obliger à s’évader.
Mardi sans tennis
Alors, Wawrinka est parti. Comme il l’avait laissé entendre, il n’a pas touché...