«Je préfère ne pas énoncer de chiffres pour ne pas me mettre de barrières»: Jovian Hediger aborde les Mondiaux de Lahti, où il disputera le sprint aujourd’hui, l’esprit le plus libéré possible. La préparation s’est bien passée, il se sait capable, dans un excellent jour, d’atteindre la finale.
La logique et l’analyse chiffrée de ses derniers résultats laisseraient plutôt envisager une place en demi-finale (top-12) pour le fondeur de Bex. Mais il veut justement éviter de raisonner en ces termes. L’inattendu jalonne l’histoire du sport. «J’ai de bons souvenirs sur ce parcours. C’est ici que j’y avais obtenu le premier top-10 de ma carrière en Coupe du monde (réd: 7e en 2013). Forcément, ça marque, il en résulte des sensations positives», évoque le volubile Vaudois.
Cet hiver, à 26 ans, un bel âge pour la discipline, Hediger continue à faire son trou. Il y a un mois à Dobbiaco, il...