Si le talent est une composante indispensable pour dompter la piste bosselée de la Saslong, la chance est un élément nécessaire pour y triompher dessus.
Il a suffi d’une visibilité légèrement favorable, d’une poignée de centièmes, deux en l’occurrence, complaisants pour que Josef Ferstl signe le premier succès de sa carrière hier lors du super-G de Val Gardena. «J’ai fait une belle manche, mais j’ai également été chanceux avec la météo», reconnaissait d’ailleurs l’Allemand tout surpris de se retrouver sur le haut de l’estrade.
Mais au-delà de cet exploit, c’est toute l’équipe de vitesse germanique qui reprend des couleurs cette saison. Mieux vaut tard que jamais serait-on tenté d’écrire un quart de siècle après la retraite du grand Markus Wasmeier qui restait le dernier représentant «zébré» victorieux dans un super-G de Coupe du monde, en 1991.
Et ce triomphe de Ferstl intervient deux semaines après la troisième place de...